Prendre confiance en soi sans se laisser influencer par les autres

Vous allez découvrir 5 clés pour se détacher de l’influence des autres qui peut se manifester sous plusieurs formes différentes.

Peut-être qu’il vous est déjà arrivé de faire ou de ne pas faire des choses par peur du regard des autres. 

En effet, le “qu’en dira-t-on ?” peut parfois vous freiner dans votre envie de changer de métier ou de vous lancer dans un nouveau projet professionnel. 

Vous pouvez aussi rechercher l’approbation dans le regard des autres pour vous conforter dans vos choix professionnels.

Or, le fait de donner trop d’importance à ce que pensent les autres revient à donner pas assez d’importance à ce que vous pensez. 

Comment se faire confiance sans se laisser influencer par les autres ?

L’objectif  de cet article est de vous proposer une autre manière de voir les choses pour vous aider à faire évoluer vos croyances par rapport au regard des autres et plus largement, à votre rapport aux autres.

1. Le jugement des autres ne vous appartient pas

 

Nous avons tous notre propre manière de voir les choses puisque nous avons chacun nos propres filtres de perception. 

De plus, lorsque je me suis intéressée au dialogue intérieur qui est une pratique initiée par Hal et Sidra Stone. J’ai découvert que nos jugements reflètent souvent des parts qui sont présentes à l’intérieur de nous dont nous n’acceptons pas leur existence. 

Par déduction, à travers leurs jugements, les autres expriment donc une part qu’ils voient chez nous mais qu’ils renient chez eux. 

C’est ce qui provoque une réaction qui est bien évidemment inconsciente et qui s’exprime sous la forme d’un jugement. 

Si vous voulez un peu creuser ce sujet, je vous invite à écouter le podcast 20 qui s’intitule “Ce que nos relations nous dévoilent”

Comment savoir si on est à sa place

C’est pourquoi le jugement des autres ne vous appartient pas, même s’il peut déclencher une émotion chez vous. 

Toutefois, il  peut être intéressant de prendre le temps d’accueillir l’émotion que ce jugement peut générer chez vous et de comprendre le message de cette émotion. 

Aussi, le fait de développer votre confiance et estime de soi va vous aider à vous détacher plus facilement du jugement des autres. 

Lors d’accompagnements individuels que j’ai réalisés, j’ai souvent parlé de jauge de confiance en soi mais c’est également valable pour l’estime de soi. 

Cette jauge peut varier selon les domaines de sa vie et aussi selon les moments de la journée. D’où l’importance d’apprendre à l’entretenir.

C’est ce qui va vous permettre de cultiver un bon état d’esprit pour vous lancer dans vos projets professionnels et avancer sereinement durant votre transition.

2. Les jugements des autres peuvent être simplement les vôtres

 

Souvent, on craint ce que les autres vont penser de nous si on fait telle chose ou si on ne fait pas telle chose. 

Or, en réalité, nous ne sommes pas dans la tête des autres. 

Il arrive que l’on transpose sur les autres ce que nous pensons de nous. 

Par exemple, si vous pensez que vous n’êtes pas à la hauteur pour réaliser telle tâche, vous pouvez craindre que les autres pensent que vous n’êtes pas à la hauteur pour réaliser cette tâche.

C’est quelque chose que j’ai moi-même vécu notamment dans le travail, lorsque le syndrome de l’imposteur pointait le bout de son nez. 

A partir du moment où j’ai pris conscience que je pouvais projeter sur les autres mes propres pensées négatives, cela m’a permis d’accorder beaucoup moins d’importance à ce que les autres pouvaient penser. 

Là encore, il peut être intéressant de faire un travail introspectif sur les émotions générées par la peur de tel ou tel jugement négatif, sans oublier d’apprendre à cultiver sa jauge de confiance et d’estime de soi. 

C’est comme un muscle, tout cela s’apprend et s’entretient, d’autant que changer de vie professionnelle n’est pas un sprint mais un marathon. 

Cela prend plus ou moins de temps mais tout vient de son état d’esprit. 

A côté de la peur du “qu’en dira-t-on ?”, il y a aussi les attentes que l’on peut avoir à l’égard des autres, notamment pour nous conforter dans nos choix.

3. Se détacher du besoin d’obtenir l’approbation des autres 

 

Lorsqu’on hésite à changer de métier ou à se lancer dans un nouveau projet professionnel, on peut vouloir obtenir une sorte de validation extérieure, parfois sans même nous en rendre compte. 

Pour ma part, avant de me lancer dans ma reconversion professionnelle, j’attendais d’avoir l’aval de certains de mes proches. A défaut de l’obtenir, j’essayais de les convaincre que c’était le meilleur choix à faire. 

Avec le recul, je perdais beaucoup d’énergies à vouloir les convaincre. C’était aussi une très grande source de frustration pour. Cela me rendait triste. Parfois, je remettais même en question mon envie de changer de métier.

Il est vrai que lorsqu’on fait des choix et notamment des choix qui peuvent paraître atypiques (c’est-à-dire hors des standards classiques de la société), on peut se sentir parfois incompris par les autres.

Par exemple, si vous envisagez de créer un projet professionnel pour pouvoir exercer plusieurs activités différentes, voire sous forme de statut différent (en mixant du salariat avec un statut d’indépendant), vos proches peuvent vous conseiller de ne pas vous disperser et de vous concentrer sur une activité à la fois. 

Avec le recul, je me rends compte que ce n’est pas parce que nos choix ne correspondent pas à ceux de notre entourage qu’il s’agit de mauvais choix. 

Bien au contraire, nous avons chacun notre propre réalité. Ce qui est bon et juste pour l’un ne l’est pas forcément pour l’autre. Et vice versa.

De plus, l’objectif est de vivre de la façon dont vous l’entendez.

Il peut arriver que nos proches vivent en quelque sorte notre vie par procuration. Si par exemple, ils n’ont pas eu la chance de faire des études ou de faire ce qu’ils souhaitaient, ils peuvent vivre leur réussite à travers nous. 

De plus, comme je me disais dans l’article « Pourquoi est-il si difficile de faire un choix ? », les autres ont tendance à projeter leurs propres peurs sur nous. 

Dans la mesure ils souhaitent nous protéger, ils ne vont pas forcément nous soutenir comme on le souhaiterait ou nous dire les mots que l’on attend.

C’est pourquoi il me semble illusoire de vouloir obtenir l’approbation dans le regard des autres, même si elle peut nous rassurer. 

Il s’agit souvent d’un moyen de vouloir plaire aux autres ou du moins, ne pas leur déplaire, sauf que cela signifie que notre épanouissement dépend d’éléments extérieurs. 

Or, on ne peut pas contrôler ce que pensent les autres de nos choix.

Si l’on ne se détache pas de ce besoin d’approbation, on peut finir par cesser de croire en ses rêves et en ses projets de vie pour satisfaire sa famille, son partenaire, ses amis etc. 

Derrière, il y a aussi la notion de loyauté familiale. L’idée est que l’on porte une sorte de “dettes invisibles” qui proviennent de notre histoire.   

On peut ainsi s’interdire de faire tel ou tel choix de vie pour rester fidèle à sa famille et aux préceptes qu’elle nous a transmis. 

C’est ce qui peut parfois expliquer qu’un même métier soit exercé de génération en génération au sein d’une même famille. 

Il est donc important de prendre conscience de tout ce qui se cache derrière le besoin d’avoir l’approbation des autres sur ses choix de vie pour pouvoir s’en détacher peu à peu.

C’est un préalable nécessaire pour pouvoir vivre une vie qui vous corresponde vraiment, même si elle ne correspond pas aux attentes de vos proches. 

A ce propos, je vous invite à écouter l’épisode 68 “Ne plus se sentir obligé de répondre aux attentes des autres”

A l’inverse, il y a les attentes que nous pouvons avoir à l’égard des autres. 

4. Se détacher des attentes que l’on peut avoir à l’égard des autres 

 

Parfois, vous avez le soutien de vos proches dans vos projets professionnels et donc vous n’avez pas forcément besoin d’avoir leur approbation pour vous lancer. 

Toutefois, il peut ne pas vous apporter le soutien que vous attendez. 

Par exemple, vous pouvez avoir envie d’avoir certaines attentions ou d’entendre certains mots ou certains conseils de la part de vos proches pour vous conforter dans vos prises de décision, sans même vous en rendre compte.  

Vous allez ressentir de la frustration et donc des émotions plus ou moins désagréables, comme de la tristesse ou de la colère. 

Très souvent, on peut croire que nos émotions sont liées à des éléments extérieurs. 

Pour illustrer mes propos, vous pouvez être en colère parce que  l’un de vos proches n’agit pas comme vous le souhaitez. Vous allez donc croire que c’est de sa faute si vous êtes en colère.  

Sauf qu’en réalité, votre interlocuteur n’a fait qu’allumer un bouton à l’intérieur de vous mais ce n’est pas lui qui est à l’origine de vos réactions émotionnelles. 

A ce propos, je vous invite à écouter une mini-série que j’avais réalisé avec Carol Pirotte et Nicolas Souchal dont l’épisode portant sur l’écoute de notre monde intérieur

Revenir en soi

Outre le côté émotionnel, le fait de faire évoluer certaines de vos croyances va vous aider à vous libérer peu à peu des attentes que vous pouvez avoir à l’égard des autres. 

Autant on peut changer nos pensées, nos croyances et nos actions, autant on ne peut pas changer celles des autres. 

C’est parfois important de s’en souvenir pour ne pas perdre trop d’énergie inutilement, même si c’est parfois plus fort que nous. 

A côté des attentes que l’on peut avoir à l’égard des proches, il peut nous arriver de nous comparer aux autres.

C’est une problématique qui s’éloigne du regard des autres à proprement parler et qui touche davantage à notre rapport aux autres et plus précisément, à l’idée que l’on peut se faire de la vie des autres.

5. Ne plus se comparer aux autres 

 

La comparaison avec les autres peut être un moyen de s’auto-évaluer. C’est quelque part notre valeur que nous cherchons à évaluer par l’intermédiaire des autres. 

Lorsqu’on envisage de changer de métier ou de se lancer dans un nouveau projet professionnel, on peut être à l’affût de parcours inspirants. 

Vous pouvez donc parfois vous comparer à des personnes qui ont un parcours inspirant, mais elles sont beaucoup plus loin que là où vous en êtes aujourd’hui. 

Il n’y a rien de mieux pour diminuer la jauge de son estime de soi. De cause à effet, elle va avoir une incidence sur sa confiance en soi. 

Et là vous pouvez dire que vous n’y arriverez jamais et ainsi vous décourager dans votre envie de changer de métier ou de vous lancer dans un nouveau projet professionnel. 

Souvent, on oublie que la personne à laquelle on se compare a sans doute traversé des moments plus ou moins difficiles pour en arriver là où elle en est aujourd’hui. 

En effet, les médias et les réseaux sociaux montrent très rarement l’envers du décor.

Par ailleurs, on peut parfois même s’inspirer des parcours de certaines personnes, alors qu’ils ne correspondent pas à ce à quoi on aspire. 

Comme nous avons cette capacité à nous raconter des histoires, en tant qu’être humain. C’est grâce à une meilleure connaissance de soi que l’on peut finalement se rendre compte que ces parcours, bien qu’ils soient inspirants, ne sonnent pas justes pour nous. 

Il me semble important de nous en rendre compte pour ne pas alimenter les histoires que nous pouvons nous raconter.

Revenir en soi

Je me rappelle avoir assisté à une conférence de Lise Bourbeau qui a écrit notamment les 5 blessures qui empêchent d’être soi-même. Elle disait ne jamais s’être comparée aux autres. En revanche, elle se comparait à la personne qu’elle était dans le passé. 

Je trouvais son approche très juste. Elle faisait une comparaison avec les mêmes données. 

Comme je le disais, nous avons nos propres vécus avec nos propres histoires, se comparer avec la personne que l’on pouvait être quelques mois ou années en arrière revient à constater le chemin parcouru. 

Lorsqu’on se lance dans une reconversion professionnelle ou dans un nouveau projet, on passe par une période transitoire où l’on se retrouve un peu sans repères.On n’est plus dans sa vie d’avant et pas encore dans sa vie d’après. Ce n’est pas toujours très confortable. 

Parfois, on a l’impression que l’on avance pas aussi vite qu’on le voudrait. Le fait de prendre le temps de s’arrêter un instant pour voir le chemin parcouru, étape par étape, permet de rebooster son état d’esprit.

 

Conclusion

 

Même si on ne peut pas se libérer totalement du regard des autres, il est possible de s’en détacher grâce à ces 5 clés :

  • le jugement des autres ne vous appartient pas
  • les jugements des autres peuvent être simplement les vôtres 
  • se détacher du besoin d’obtenir l’approbation des autres
  • se détacher des attentes que l’on peut avoir à l’égard des autres
  • ne plus se comparer aux autres. 

Comme premier pas, j’ai créé un atelier gratuit : 3 étapes pour faire les bons choix pour soi. Il va vous permettre de vous reconnecter à vous-même.

L’objectif est de vous aligner avec vous-même, vos valeurs et la vie qui vous fait rêver, sans que vous soyez influencés par les standards de la société ou ce que vous pensez devoir construire en termes de vie.

Il va vous apporter des repères qui vous aideront à faire les bons choix et prendre les bonnes décisions qui vous correspondent vraiment.

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