Pourquoi est-il si difficile de faire des choix ?

Vous allez découvrir pourquoi il est si difficile de faire des choix, comme ceux qui concernent la sphère professionnelle.

Ce sera l’occasion de partager avec vous les erreurs que j’ai pu faire dans le passé, avant de comprendre quelle en était la source.

Si vous êtes, comme moi, intéressé par de nombreux sujets, avec ce besoin d’apprendre de nouvelles choses en permanence, il peut être difficile de faire un choix.

C’est notamment le cas si vous souhaitez changer de métier ou vous lancer dans un nouveau projet professionnel.

Plus les enjeux de la décision à prendre sont importants, plus il va être difficile de vous positionner.

C’est à ce moment-là que vous pouvez repousser la décision à plus tard ou alors vous allez demander à votre entourage ce qu’il en pense.

 

Faire un choix, pourquoi est-ce si difficile ?

Comment savoir si on est à sa place

1. La peur de renoncer

 

Pendant longtemps, j’avais la croyance que choisir, c’est renoncer. Je pensais que si je faisais tel choix plutôt qu’un autre, j’allais me fermer des portes. C’est comme si j’allais passer à côté de quelque chose. 

Or, ce n’est pas parce qu’on fait un choix que l’on doit renoncer ou abandonner un autre choix. 

Par exemple, si vous avez de nombreux projets professionnels en tête, il va bien falloir savoir par quoi commencer pour avancer et surtout ne pas s’éparpiller. Cela ne signifie pas que vous renoncez à l’un de vos projets mais plutôt que vous les prioriser. 

C’est pourquoi j’ai fait évoluer ma croyance en me disant que choisir, c’est prioriser.

De plus, rien n’est gravé dans le marbre. C’est important de le garder à l’esprit. Lorsqu’on est multi potentiel, on passe rapidement d’un sujet à l’autre. Nos choix peuvent donc changer et évoluer avec le temps.

2. La peur de se tromper dans ses choix


On préfère parfois ne pas choisir par peur de se tromper.

Il est vrai que nous vivons dans une société qui valorise la réussite. Même si les choses évoluent, on parle très peu des échecs et encore moins des apprentissages que l’on a pu en tirer. 

Et donc cette peur de se tromper peut nous conduire à ne pas choisir et donc à rester dans l’inaction.

A côté, il y a la peur de réussir qui aboutit au même résultat.

En effet, on peut craindre la réussite, sans même nous en rendre compte. 

Si l’on creuse un peu, cette peur cache souvent la peur du changement. Si l’on réussit, les choses ne seront plus comme avant. 

On peut avoir peur de ne pas pouvoir réaliser ce qui suivra ou endosser les responsabilités qu’induit la réussite. C’est donc la peur de l’échec futur qui peut bloquer.

3. La peur de déplaire

Faire un choix revient à prendre position. 

Lorsqu’on a un profil atypique, on peut avoir envie de faire des choix qui sortent des standards de la société.

Ce n’est d’ailleurs pas réservé qu’aux atypiques mais c’est simplement plus courant.

Pour ma part, j’avais le profil du caméléon avec cette tendance à s’adapter et se suradapter pour ne surtout pas déplaire. Tout l’enjeu était de répondre aux attentes de mon entourage pour me faire apprécier. 

Sauf qu’avec une telle posture, je ne faisais pas toujours des choix qui étaient justes pour moi. 

4. La peur de ne pas être la hauteur

On peut avoir tendance à minimiser ses compétences. Il peut s’agir du savoir-faire mais aussi du savoir-être. Nous ne sommes pas toujours conscients de tout notre potentiel. 

A cela s’ajoute, un côté perfectionniste qui fait qu’on va être très exigeant envers soi-même. Comme j’en parlais dans l’article « Comment surmonter la peur de se lancer dans un projet professionnel ? », le perfectionnisme induit deux comportements possibles :

  • soit on pense qu’on ne peut pas directement bien faire les choses et donc on préfère ne pas le faire
  • soit on n’arrête pas de modifier ce qu’on fait pour tenter d’aboutir à un travail parfait mais qui ne sera jamais assez bon à ses yeux

Dans les deux cas, on se met beaucoup de pression et on n’avance pas. C’est souvent lié à un manque de confiance en soi mais aussi et surtout d’estime de soi.

5. Le manque de confiance en soi dans ses choix

Pour ma part, je me suis souvent identifié comme une personne indécise. En utilisant ces mots, j’entretenais la croyance que je l’étais. Et donc plus je le croyais, plus je doutais de moi. 

Résultat, je tournais le problème et les solutions auxquelles je pensais dans tous les sens mais il était très dur pour moi de faire un choix. 

Alors je finissais par demander l’avis aux autres, sauf qu’ils ne pouvaient pas savoir ce qui est juste pour moi. Au lieu d’y voir plus clair, je me retrouvais encore plus embrouillée dans ma tête, sans savoir quoi choisir.

Les conséquences liées à la difficulté de faire des choix

1. Ne pas faire de choix est une décision

Pendant longtemps, j’ai été tétanisée à l’idée de faire un choix professionnel.

Je voulais me laisser le maximum de portes ouvertes.

Or, ne pas faire de choix est aussi une décision mais elle nous conduit à ne rien faire. 

C’est pourquoi j’ai eu ce sentiment de tourner en rond, de ne pas avancer et d’être bloqué encore au même stade, alors que plusieurs mois s’étaient écoulés.

2. Faire un choix mais finir par le regretter

Dans la mesure où je faisais l’association « faire un choix” au “risque de se tromper” ou “de ne pas faire le bon choix”, je finissais par regretter mes choix. 

Je me disais : “qu’est-ce qu’il se serait passé si j’avais fait tel choix plutôt que celui que je venais de faire ?”.

Résultat, je finissais par vivre dans le passé et de ne pas vivre pleinement mon expérience présente. Sans oublier que je perdais beaucoup d’énergie à regretter ce que je n’avais pas choisi. 

Or, si on veut changer le cours de sa vie, ce n’est pas en regrettant le passé mais en posant des actions dans le moment présent qui nous semble juste à l’instant T. 

Quoiqu’il se passe, tout est expérience mais je n’avais pas ce prisme à l’époque.

Revenir en soi

3. Demander l’avis à beaucoup de personnes pour me rassurer

Nous pouvons avoir tendance à demander l’avis aux autres pour nous conforter dans nos choix.

Or, ils ne peuvent pas savoir les choix qui nous correspondent le mieux. C’est très personnel. 

Sans oublier qu’ils voient les choses avec leur propre prisme. La manière d’aborder une situation ou un évènement se fera avec nos propres lunettes.

Ainsi, une décision qui peut paraître bonne pour une personne peut ne pas l’être pour une autre personne. Et vice versa.

Aussi, lorsqu’on sonde son entourage, il va avoir tendance à vouloir nous protéger et donc projeter ses propres peurs. 

De plus, les autres vont se fonder sur un raisonnement logique.

Or, ce n’est pas parce que c’est un choix rationnel que c’est le bon choix pour soi. 

Lorsque l’on fait les choses avec le cœur, on allume une sorte de feu intérieur qui va nous aider à dépasser beaucoup plus facilement nos peurs et nos blocages.

Même si l’avis des autres peut vous permettre d’aborder les choses sous un autre angle, nos choix nous appartiennent et doivent venir de nous.

5. Rester dans sa tête

Avant de me lancer dans ma reconversion professionnelle et même au début de ma période de transition, j’étais beaucoup dans ma tête à conceptualiser mes projets.

Or, notre tête nous coupe de notre corps et de nos ressentis, sans oublier notre intuition. 

Notre corps est pourtant très précieux puisqu’il nous envoie des signaux pour nous indiquer ce qui est juste et ce qui ne l’est pas. 

C’est comme tout, plus on prend l’habitude de l’écouter, plus on se familiarise avec les messages qu’il nous envoie et mieux on en comprend leur signification. 

Certaines personnes très intuitives peuvent d’ailleurs n’écouter que leur intuition, alors que d’autres personnes ne peuvent qu’écouter que leur rationnel. 

Selon moi, il y a un juste équilibre à trouver entre l’usage de son intuition et de son rationnel. 

En effet, le rationnel n’est pas à bannir mais tout l’enjeu est de le mettre à la même fréquence que notre cœur. C’est à ce moment-là que nous allons faire des choix en mode “je vais vers” (et non en mode “je fuis”).

Quelle peut être l’une des sources de sa difficulté à faire des choix ?

Un manque de connaissance de soi. En effet, c’est en apprenant à mieux me connaître et donc à mieux me comprendre qu’il a été plus facile pour moi de faire des choix. 

Revenir en soi

A l’époque, lorsque je me définissais comme une éternelle indécise, je ne savais pas réellement ce que je voulais.

Je n’étais pas connectée à mes envies, à mes émotions et donc à mes besoins. C’est pourquoi il est important de revenir au corps. 

Les émotions qui nous traversent sont là pour nous donner des informations sur nos besoins. 

C’est souvent parce que certaines d’entre elles sont désagréables, que l’on préfère se couper de ses émotions.

 En tant qu’être humain, nous n’aimons pas ce qui peut être désagréable. 

Or, en réalité, les émotions ne font que passer. Elles sont très furtives. A partir du moment où elles ont délivré leur message, elles repartent. 

Là aussi, c’est un travail sur moi qui m’a permis d’apprendre à accueillir mes émotions et finalement à mieux comprendre mes besoins. 

La source de notre manque d’épanouissement, qu’il s’agisse de la sphère personnelle ou professionnelle, est souvent liée au manque d’écoute de nos besoins. 

Par exemple, si un multipotentiel ignore son fonctionnement ou ne l’assume pas, il va sentir un manque de sens dans ce qu’il fait. Ce manque est là pour lui indiquer qu’il ne répond pas à une de ses besoins, comme le besoin d’apprendre de nouvelles choses ou d’exprimer sa créativité. 

C’est pourquoi une meilleure connaissance de soi permet de vous créer une sorte de boussole intérieure qui facilite ainsi vos choix et vos prises de décision. 

Vous éprouvez ainsi beaucoup moins le besoin de solliciter les autres pour vous conforter dans vos choix. 

De plus, si vous savez vraiment ce qui est important pour vous, vous allez allumer un feu intérieur qui va vous aider à surmonter beaucoup plus facilement vos peurs. 

Conclusion :

 

Comme premier pas, j’ai créé un atelier gratuit : 3 étapes pour faire les bons choix pour soi. Il va vous permettre de vous reconnecter à vous-même. 

L’objectif est de vous aider à retrouver de la clarté dans ce que vous voulez vraiment pour pouvoir concentrer votre énergie là-dessus.

Il va vous apporter des repères qui vous aideront à faire les bons choix et prendre les bonnes décisions qui vous correspondent vraiment.

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