Faire un choix quand on est multipotentiel

Vous allez découvrir comment faire un choix quand on est multipotentiel.

En effet, lorsque nous sommes intéressés par de nombreux, nous pouvons avoir du mal à faire un choix, voire nous sentir perdu.

Pour échanger sur ce sujet, j’ai eu le plaisir de recevoir Nathalie Alsteen, coach, thérapeute, auteure et conférencière. Elle est également fondatrice du congrès de la douance. Elle accompagne les adultes hauts potentiels et hypersensibles. Elle a écrit l’ouvrage « Émotifs talentueux : Être soi autrement », aux éditions Josette Lyon.

Le 7ème édition du Congrès Douance a lieu du 3 au 11 octobre 2022, vous pouvez vous y inscrire en cliquant sur ce lien (lien affilié) : https://www.congres-douance.info/inscription-congres-douance-2022/?aff=qrgbxi&cpg=ofd5ium

Comment savoir si on est à sa place

Faut-il faire un choix quand on est multipotentiel ?

 

Selon Nathalie Alsteen, la question n’est pas de savoir comment faire un choix mais plutôt faut-il faire un choix et dans quelle mesure.

En effet, il est vrai que nous sommes parfois amenés à faire un choix mais peut-être pas de la manière dont nous croyons devoir les faire.

Parfois, nous nous référons à un modèle qui ne nous correspond pas. Il peut s’agir, par exemple, d’un modèle sociétal ou parental.

C’est grâce à une meilleure connaissance de soi  que les choix et les prises de décisions deviennent plus fluides.

C’est ce que j’ai moi-même remarqué dans mon propre cheminement.

De nature très indécise, j’ai beaucoup plus de facilité, aujourd’hui,  à savoir ce qui est juste et ce qui ne l’est pas pour moi.

Pour vous y aider, vous pouvez vous interroger sur ce qui vous anime et ce qui vous nourrit pour ensuite savoir ce qui est bon et juste pour vous.

Surmonter la peur de se tromper pour faire un choix

Nous pouvons croire que choisir, c’est renoncer.

Derrière une telle croyance, il y a la peur de nous tromper qui est vue comme un échec, un renoncement, voire du temps perdu.

Or, il n’y a pas d’échec mais que des apprentissages.

En effet, le fait de se tromper est un élément fondamental de l’apprentissage.

Au contraire, le fait de vouloir trop bien faire va nous empêcher d’avancer, d’autant que nous n’aurons jamais la garantie de ne pas nous tromper.

Le pire est finalement de ne rien faire.

Comme le relève Nathalie, décider de ne rien faire par peur de se tromper est un choix.

Or, lorsque nous ne faisons rien, nous nous trompons.

Nous avons donc tout intérêt à accepter l’idée que nous risquons de nous tromper et que quoiqu’il se passe, nous en tirerons un apprentissage.

Un tel état d’esprit vous permettra aussi de beaucoup moins vous mettre la pression.

Les choix n’en deviendront que plus fluides.

Se sentir légitime dans ses choix

Il peut arriver de ressentir un manque de légitime après avoir fait tel ou tel choix.

Or, le manque de légitimité nous questionne sur le regard que nous portons sur nous-même.

Cela touche donc  l’estime de soi.

Cela passe par l’acceptation de sa spécificité lorsqu’on est multipotentiel.

Dans la mesure où nous pouvons avoir  tendance à ressentir un décalage avec les autres, nous pouvons croire que nous sommes le problème.

Or, il n’en est rien.

Donc peu importe si nos choix ne correspondent pas à ce que nous pensons être la norme.

L’essentiel est qu’il nous corresponde.

Ce n’est pas parce que nos choix sont atypiques qu’ils ne sont pas bons.

Pour cela, il me semble important d’instaurer une relation bienveillante avec soi-même.

Nathalie Alsteen l’illustre très bien avec la métaphore d’être sa ou son meilleur.e ami.e.

En effet, nous pouvons parfois utiliser des mots à notre égard que nous n’oserions pas utiliser avec sa ou son meilleur.e ami.e.

Entretenir une relation de meilleur.e ami.e avec vous-même vous permettra de veiller aux mots que vous utilisez dans votre dialogue intérieur.

C’est ce qui va vous permettre de développer une meilleure estime de soi.

Revenir en soi

Identifier un fil rouge pour faciliter ses choix

Pour la guider dans ses choix, Nathalie Alsteeen nous explique qu’elle utilise trois curseurs :

1. Poser une intention

Nous parlons souvent d’objectif mais je préfère, comme Nathalie, utiliser le terme « intention ».

Cette démarche consiste à identifier quelle est son intention derrière ce qui nous fait vibrer.

Lorsque nous ne sommes pas au clair avec  cette intention-là, comment pouvons-nous faire un choix ?

Par exemple, vous pouvez poser l’intention de vous épanouir dans votre travail.

L’enjeu sera d’identifier les éléments qui vous permettront de confirmer que vous vous épanouissez dans votre travail.

Une fois qu’une intention est posée, il est beaucoup plus simple de vous savoir si vous vous en approchez ou au contraire, si vous vous en éloignez.

 

2. Revenir au corps

 

Le retour au corps est très important.

Il s’agit donc de repérer son degré d’énergie. En effet, plus nous nous suradaptons, moins nous avons d’énergie.

Par exemple, lorsque votre énergie diminue, il peut être opportun de vous poser la question suivante :

  • S’agit-il d’une croyance qui m’empêche d’aller là où j’ai envie d’aller ? 
  • Mon choix n’est-il tout à fait adapté à mes aspirations profondes ? 

Nous pouvons nous raconter des histoires.

Il est donc important de sonder notre corps pour nous demander ce qu’il nous raconte d’un point de vue énergétique.

Généralement, le corps nous informe que nous ne sommes pas sur la bonne voie.

Notre corps est une véritable boussole intérieure, à condition de prendre le temps de nous poser et de l’écouter.

Revenir en soi

3. Ecouter son intuition

Notre intuition nous envoie des messages qui sont souvent justes, même s’ils ne sont pas toujours explicables.

C’est d’ailleurs ce qui nous pousse à privilégier notre raison qui va trouver les arguments pour justifier notre choix.

Pourtant, les multipotentiels sont souvent très intuitifs.

Nous devrions donc utiliser plutôt notre rationnel pour la mise en route de ce choix qui vient de l’intuition.

Comme Nathalie, à chaque fois que j’ai écouté mon intuition, il s’est avéré que mes choix étaient justes.

Au contraire, lorsque je ne l’écoutais pas, les chemins empruntés étaient souvent beaucoup plus sinueux, même s’ils n’en demeuraient pas des apprentissages.

Nous pourrions gagner parfois du temps en écoutant son intuition.

 

Conclusion :

  • Apprendre à se connaître dans sa singularité pour avoir une grille de lecture.
  • Apprendre à écouter l’énergie du corps pour vous créer sa boussole intérieure. 
  • Avoir le courage d’oser exprimer ce qui est juste pour nous.

Plus vous êtes en phase avec vous-même, plus vous allez va être entendu à l’extérieur.

C’est aussi ce qui va vous permettre de déployer tout votre potentiel et votre rayonnement.

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